Le député et président du mouvement Initiative pour la Résurgence Abolitionniste (IRA), Biram Dah Abeid, a animé hier lundi 21 aout courant une conférence de presse, au cours de laquelle, il est revenu longuement, sur des « questions importantes » dont entre autres, l’accord de dialogue Pouvoir-Insaf-UFP-RFD et les fonds onusiens mobilisés pour la lutte contre l’esclavage, la torture et la traite des personnes, qui dira-il, n’arrivent pas aux victimes et aux organisations réellement mobilisées sur le terrain pour leur défense.
Ci-après les grands axes de cette conférence de presse
Il y a lieu de souligner d’emblée qu’en raison d’un temps pluvieux, de nombreuses personnalités n’ont pas pu assister à cette sortie médiatique du parlementaire Biram. Ce qu’il a d’ailleurs tenu à signaler disant bien comprendre cette situation contraignante.
Parmi les points importants de cette conférence de presse, le député a cité l’empêchement de s’engager résolument dans l’évolution souhaitée, qui garantit les droits, la stabilité, l’unité, la cohabitation, la paix, le développement…
Biram a mis en exergue dans son intervention, le refus du bloc du pouvoir de dire la vérité sur le sujet des droits de l’homme, soulignant avoir entendu les plaidoiries des leaders de l’UFP Ould Mouloud, Lo Gourmo et Mohamed Ould Khlil et de leur volonté de jeter la responsabilité du dialogue sur certains partis et “principalement sur Biram ».
Le député dit ne pas pouvoir cautionner un dialogue qui n’est pas franc avec les questions posées sur le terrain ajoutant que toute concertation qui ne parle pas d’esclavage, le recensement biométrique, le passif humanitaire, la torture et la traite des personnes n’est pas digne de ce nom et ne constitue qu’une astuce du bloc dominant pour légitimer et masquer ses abus et excès.
Le parlementaire a mis en exergue les conditions difficiles dans lesquelles vivent les communautés des Haratines et des négo-mauritaniens, disant que le bloc dominant (pouvoir et ses soutiens) joue sur tous les fronts pour les priver de leurs pièces d’état civil, afin de bloquer le raz-de-marée électoral capable de les éjecter à travers les urnes du haut du piédestal de la pyramide Etat.
Biram accuse le pouvoir d’empêcher ces communautés, privées de leurs droits, marginalisées et reléguer aux citoyens de seconde et de 3eme zones, de bénéficier de leurs pièces d’état civil et par conséquent de voter massivement, craignant qu’elles ne se retournent contre le régime et mettent fin à sa pérennisation.
Le parlementaire a mis aussi en exergue le rejet du pouvoir et ses sbires d’une « liste électorale consensuelle », optant plutôt pour une liste unilatérale qui sert ses desseins aux dépens des milliers de citoyens à Nouadhibou, au PK, à Sebkha, à Kaédi, à Sélibabi et à Nouakchott, qu’il faut purger des listes, de sorte à permettre au régime d’assurer ses arrières et de garantir sa réélection.
Le pouvoir rejette ainsi la mise concertée avec l’opposition d’un code électoral ; ce qui a ouvert la voie à la mascarade électorale du 13 mai dernier, marquée par le choix du parti au pouvoir des membres des bureaux de vote.
« Autant dire qu’un dialogue ne garantissant pas un vote libre et souverain et une implication du RAG, des FPC, de l’AJD/MR, de la CVE et autres n’est qu’une comédie, une domestication politique, une paupérisation des populations et une discrimination culturelle et linguistique, une concertation faite au détriment des questions importantes et décisives de la vie de la Nation », a dit Biram
Biram souligne avoir claqué la porte du dialogue du refus du ministère de l’intérieur de ne pas accepter les questions importantes de la Mauritanie
Toujours à la conférence de presse, Biram a indexé aussi la Commission Nationale aux Droits de l’Homme (CNDH), le Commissariat aux Droits de l’Homme à l’Action Humanitaire et aux Relations avec la Société Civile (CDHAHRSC), le Mécanisme National de Prévention de la Torture (MNPT) et l’Instance Nationale de Lutte contre la Traite des Personnes et le Trafic de Migrants de détourner les fonds adressés par les organismes onusiens et internationaux aux victimes et aux véritables organisations opérant sur le terrain (SOS-Esclaves, AMDH, IRA, et certaines organisations du FONADH …) pour financer des complicités au service du pouvoir et de ses desseins.
Le parlementaire a invité au cours de cette conférence de presse et par souci de transparence, le Bureau du Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme à rendre public la liste des bénéficiaires desdits fonds, payés gracieusement pour livrer des faux témoignages, évoquant aussi les ambassades côtoyées afin de soigner l’image d’un pouvoir qui continue d’être le prédateur des droits de l’homme.
“Pourquoi ces fonds ne sont pas accordés aux organisations qui luttent sur le terrain de la réalité contre l’esclavage, la torture, la traite des personnes et pour les droits des femmes et des filles ? Pourquoi cette connivence honteuse entre les fonctionnaires du système onusien et les responsables de l’Etat mauritanien pour priver les vraies organisations, qui ont milité et lutté sur le terrain, dont les leaders ont été torturée, emprisonnée et diabolisée, de bénéficier de ces fonds mobilisées par les Nations Unies et consorts pour des causes justes », déclare Biram
Nous confondre avec des Organisations alimentaires pour bénéficier de ces fonds et être complices contre les victimes, « c’est mal nous connaitre ».
« Si les publications sur la distribution des fonds ont lieu, notamment pour la Mauritanie, cela va être scandaleux pour l’opinion nationale et internationale, à Genève, à New York, à Paris et à Banjul en Gambie. Tout le monde sera scandalisé par ces distributions de fonds qui n’incluent pas IRA, SOS-Esclaves, AMDH et autres organisations du FONADH ».
Le parlementaire est revenu par la suite sur les crimes esclavagistes majeurs introduits par l’IRA en 2019, 2021, 2022 et 2023, devant les autorités, les qualifiant d’horreur de violation des droits de l’homme, d’écrasement, déplorant le fait que la CNDH, le Commissariat aux Droits de l’Homme, à l’Action Humanitaire et aux Relations avec la Société Civile et l’Instance Nationale de Lutte contre la Traite des Personnes et le Trafic de Migrants et leurs appendices n’accordent aucune compensation aux victimes de l’esclavage, des tortures et de la traite dont certaines ont vécu 30, 35 et 40 ans dans l’esclavage, avec une scolarité mise en péril, au moment où l’argent est distribué au profit des laudateurs et aux faux témoins.
Le député a accusé également le Mécanisme d’immobilisme dans sa mission et de se spécialiser dans la publication d’articles virulents envers Biram afin de dresser le gouvernement contre lui.
Biram a invité à des manifestations ce mardi 22 aout devant ce qu’il qualifie de « faux tribunal contre l’esclavage », accusant ce dernier de saboter le droit, d’insulter la conscience des hommes libres et de privilégier les dossiers conformes à la politique du déni à des dossiers graves.
Enfin Biram conclut que 800 000 Haratines continuent d’être vendus, loués, cédés et travailler sans repos, sans soins. Des femmes et des filles sont violées par leurs maîtres et les fils de leurs maitres…
senalioune
Ci-après les grands axes de cette conférence de presse
Il y a lieu de souligner d’emblée qu’en raison d’un temps pluvieux, de nombreuses personnalités n’ont pas pu assister à cette sortie médiatique du parlementaire Biram. Ce qu’il a d’ailleurs tenu à signaler disant bien comprendre cette situation contraignante.
Parmi les points importants de cette conférence de presse, le député a cité l’empêchement de s’engager résolument dans l’évolution souhaitée, qui garantit les droits, la stabilité, l’unité, la cohabitation, la paix, le développement…
Biram a mis en exergue dans son intervention, le refus du bloc du pouvoir de dire la vérité sur le sujet des droits de l’homme, soulignant avoir entendu les plaidoiries des leaders de l’UFP Ould Mouloud, Lo Gourmo et Mohamed Ould Khlil et de leur volonté de jeter la responsabilité du dialogue sur certains partis et “principalement sur Biram ».
Le député dit ne pas pouvoir cautionner un dialogue qui n’est pas franc avec les questions posées sur le terrain ajoutant que toute concertation qui ne parle pas d’esclavage, le recensement biométrique, le passif humanitaire, la torture et la traite des personnes n’est pas digne de ce nom et ne constitue qu’une astuce du bloc dominant pour légitimer et masquer ses abus et excès.
Le parlementaire a mis en exergue les conditions difficiles dans lesquelles vivent les communautés des Haratines et des négo-mauritaniens, disant que le bloc dominant (pouvoir et ses soutiens) joue sur tous les fronts pour les priver de leurs pièces d’état civil, afin de bloquer le raz-de-marée électoral capable de les éjecter à travers les urnes du haut du piédestal de la pyramide Etat.
Biram accuse le pouvoir d’empêcher ces communautés, privées de leurs droits, marginalisées et reléguer aux citoyens de seconde et de 3eme zones, de bénéficier de leurs pièces d’état civil et par conséquent de voter massivement, craignant qu’elles ne se retournent contre le régime et mettent fin à sa pérennisation.
Le parlementaire a mis aussi en exergue le rejet du pouvoir et ses sbires d’une « liste électorale consensuelle », optant plutôt pour une liste unilatérale qui sert ses desseins aux dépens des milliers de citoyens à Nouadhibou, au PK, à Sebkha, à Kaédi, à Sélibabi et à Nouakchott, qu’il faut purger des listes, de sorte à permettre au régime d’assurer ses arrières et de garantir sa réélection.
Le pouvoir rejette ainsi la mise concertée avec l’opposition d’un code électoral ; ce qui a ouvert la voie à la mascarade électorale du 13 mai dernier, marquée par le choix du parti au pouvoir des membres des bureaux de vote.
« Autant dire qu’un dialogue ne garantissant pas un vote libre et souverain et une implication du RAG, des FPC, de l’AJD/MR, de la CVE et autres n’est qu’une comédie, une domestication politique, une paupérisation des populations et une discrimination culturelle et linguistique, une concertation faite au détriment des questions importantes et décisives de la vie de la Nation », a dit Biram
Biram souligne avoir claqué la porte du dialogue du refus du ministère de l’intérieur de ne pas accepter les questions importantes de la Mauritanie
Toujours à la conférence de presse, Biram a indexé aussi la Commission Nationale aux Droits de l’Homme (CNDH), le Commissariat aux Droits de l’Homme à l’Action Humanitaire et aux Relations avec la Société Civile (CDHAHRSC), le Mécanisme National de Prévention de la Torture (MNPT) et l’Instance Nationale de Lutte contre la Traite des Personnes et le Trafic de Migrants de détourner les fonds adressés par les organismes onusiens et internationaux aux victimes et aux véritables organisations opérant sur le terrain (SOS-Esclaves, AMDH, IRA, et certaines organisations du FONADH …) pour financer des complicités au service du pouvoir et de ses desseins.
Le parlementaire a invité au cours de cette conférence de presse et par souci de transparence, le Bureau du Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme à rendre public la liste des bénéficiaires desdits fonds, payés gracieusement pour livrer des faux témoignages, évoquant aussi les ambassades côtoyées afin de soigner l’image d’un pouvoir qui continue d’être le prédateur des droits de l’homme.
“Pourquoi ces fonds ne sont pas accordés aux organisations qui luttent sur le terrain de la réalité contre l’esclavage, la torture, la traite des personnes et pour les droits des femmes et des filles ? Pourquoi cette connivence honteuse entre les fonctionnaires du système onusien et les responsables de l’Etat mauritanien pour priver les vraies organisations, qui ont milité et lutté sur le terrain, dont les leaders ont été torturée, emprisonnée et diabolisée, de bénéficier de ces fonds mobilisées par les Nations Unies et consorts pour des causes justes », déclare Biram
Nous confondre avec des Organisations alimentaires pour bénéficier de ces fonds et être complices contre les victimes, « c’est mal nous connaitre ».
« Si les publications sur la distribution des fonds ont lieu, notamment pour la Mauritanie, cela va être scandaleux pour l’opinion nationale et internationale, à Genève, à New York, à Paris et à Banjul en Gambie. Tout le monde sera scandalisé par ces distributions de fonds qui n’incluent pas IRA, SOS-Esclaves, AMDH et autres organisations du FONADH ».
Le parlementaire est revenu par la suite sur les crimes esclavagistes majeurs introduits par l’IRA en 2019, 2021, 2022 et 2023, devant les autorités, les qualifiant d’horreur de violation des droits de l’homme, d’écrasement, déplorant le fait que la CNDH, le Commissariat aux Droits de l’Homme, à l’Action Humanitaire et aux Relations avec la Société Civile et l’Instance Nationale de Lutte contre la Traite des Personnes et le Trafic de Migrants et leurs appendices n’accordent aucune compensation aux victimes de l’esclavage, des tortures et de la traite dont certaines ont vécu 30, 35 et 40 ans dans l’esclavage, avec une scolarité mise en péril, au moment où l’argent est distribué au profit des laudateurs et aux faux témoins.
Le député a accusé également le Mécanisme d’immobilisme dans sa mission et de se spécialiser dans la publication d’articles virulents envers Biram afin de dresser le gouvernement contre lui.
Biram a invité à des manifestations ce mardi 22 aout devant ce qu’il qualifie de « faux tribunal contre l’esclavage », accusant ce dernier de saboter le droit, d’insulter la conscience des hommes libres et de privilégier les dossiers conformes à la politique du déni à des dossiers graves.
Enfin Biram conclut que 800 000 Haratines continuent d’être vendus, loués, cédés et travailler sans repos, sans soins. Des femmes et des filles sont violées par leurs maîtres et les fils de leurs maitres…
senalioune